Malika Moine
dessinatrice
Mes gravures :
Qu’ont-ils donc en commun ?
Elle est jeune, il est âgé, elle est vietnamienne, ils sont algériens, il est breton, il est libanais ou rom, elle est brune, il est chauve, l’outil danse dans ses mains, l’objet brille sur l’étagère, vapeurs du bain, odeur d’épices, silence concentré, bruit de machines, ils sont de la nuit, du matin, de la journée, ils sont d’ailleurs et d’ici.Chez eux ça sent le parfum ou l’huile de vidange, ils s’éclairent à la lampe torche, au néon, à la lumière du soleil, à la lueur des flammes. Ils sont dans la rue, elle ouvre le rideau, ils rangent l’atelier.
À quoi jouent-ils ? Feuille, pierre, ciseaux... Ils jouent de tout, et Malika joue avec eux, avec ses pinceaux qu’elle trempe dans leurs mots.
Qu’ont-ils donc en commun ?
Un métier les fait vivre, ils font vivre un métier... Histoire de couple avec ce boulot qui les fait parfois râler, crier, s’enthousiasmer, mais depuis si longtemps ensemble, ils se sourient. Sourire du cœur...
Sourire pour le client de passage, et cœur à l’ouvrage.
Phil G